Elise, peintre 🇫🇷

♥ Vous souvenez-vous de votre premier choc esthétique?
Au cinéma lorsque j’ai vu Moulin Rouge de Baz Luhrmann, à 12 ans. Une claque visuelle et auditive qui a conditionné mon processus créatif qui lie arts visuels avec musique, cinéma, poésie.

♥ L’artiste que vous souhaiteriez rencontrer? Que lui diriez-vous?
Niki de Saint Phalle. Je lui dirai qu’elle m’a montré que l’art traite les traumatismes et que s’affirmer en tant que femme artiste dans son couple et la société est possible.

♥ Quelle est votre couleur préférée? que vous inspire-t elle?
J’aime les tons chairs. Ils sont envoûtants et explicites d’émotions selon leur teinte.

♥ Quel musée vous procure la plus grande émotion? Pourquoi?
Le Musée d’Orsay, loin devant tous. Le lieu est tout d’abord magnifique: je me sens écrasée par le Beau dans l’allée centrale. Il y a énormément d’artistes dont la technique et la composition me fascinent.

♥ Quelle oeuvre d’art achèteriez-vous sans hésitation si vous aviez un budget illimité?
« La chambre bleue » de Suzanne Valadon

♥ Dans quelle ville vous sentez-vous le plus heureux? Pourquoi? Partagez vos 3 adresses coups de coeur.
Si j’ai choisi une vie itinérante, c’est notamment que je recherche encore la ville que je ne voudrai pas quitter.

♥ Quel livre vous garde éveillé toute la nuit? 
Correspondances d’Albert Camus et Maria Casarès

♥ Quelles sont vos plus grandes sources d’inspirations?
La montagne, les ballades dans les musées et le cinéma.

♥ Qu’avez-vous fait de plus funky dans votre vie?
J’ai quitté mes amis et ma vie Parisienne pour aménager toute seule un fourgon en maison-atelier sur roues et vivre d’un voyage permanent. Tout ça avant même d’avoir mon permis…

♥ Quelle est votre définition du bonheur?
Ne plus avoir à se demander comment l’atteindre.